Groupe « Les Républicains »

Suspendu à la décision de l’Etat qui présentera ses pistes dans les prochaines semaines, le sort d’une collectivité dénommée «Alsace »fait la une des journaux, même si cela n’est pas la première des préoccupations des citoyens que nous rencontrons, bien plus inquiets de la situation économique et fiscale de notre pays.

La proposition qui a la faveur du Gouvernement et qui redonne un contour institutionnel à l ’Alsace en fusionnant les départements 67 et 68 a de quoi séduire. La manœuvre, déjà tentée en 2013 sous une autre forme, pourrait réussir différemment. Mais chacun sait que le chemin est encore long car l’équilibre de ce nouveau territoire sera bientôt dans toutes les têtes.

Le Conseil Régional d’Alsace n’a vu à sa présidence aucun politique haut-rhinois depuis sa création, en 1973. Strasbourg, au dynamisme relatif, a toujours su attirer les regards et c’est bien normal. Mais il y a dans le «68 »des qualités qu’on ne peut nier, qu’on doit savoir vanter car la grandeur de l’Alsace vient aussi de là.

Il s’agira d’être très attentif dans cette nouvelle construction, qui devra se mener à jeu égal. Quand on pense Alsace on voit bien sûr la Cathédrale de Strasbourg mais aussi le musée Unterlinden ou la Citéd e l’automobile. Le Grand Est, lui, n’a pas attendu pour porter à sa tête un haut-rhinois, ce dont on ne peut que se réjouir.

 

Nejla BRANDALISE 
Conseillère Régionale Grand Est
Conseillère Municipale de Colmar

Pierre OUADI

Edition #262 - Octobre 2018