LES SEPT SOUABES

La légende des Sept Souabes est l’un des récits populaires allemands recueillis par Ludwig Bechstein dans son Märchenbuch (Livre des contes), fort célèbre outre-Rhin. L’histoire est celle de sept naïfs villageois désireux de se couvrir de gloire par un exploit digne des travaux d’Hercule. Ils résolurent d’occire le monstre affreux qui, se persuadèrent-ils, semait l’épouvante dans les campagnes environnantes.

 
Armés d’une longue pique, ils partent affronter le dragon. Soudain, ô terreur ! Deux oreilles se montrent derrière un buisson : celles d’un… lièvre, qui détala bien vite. Déconfits, les compères s’en retournèrent en leurs logis, où ils furent très mal accueillis par leurs femmes. Auguste Bartholdi possédait un exemplaire de la 12e édition du Märchenbuch, parue à Leipzig en 1853. Il s’agit aussi et surtout de la première, illustrée de 174 gravures sur bois d’après les dessins de Ludwig Richter (Dresde, 1803 - 1884), représentant majeur de l’art graphique du romantisme allemand. La sculpture de Bartholdi reproduit, en ronde-bosse, avec des variantes dans les détails, la gravure de Richter illustrant le conte des Sept Souabes.

LA STATUE ÉQUESTRE DE VERCINGÉTORIX

Maquette pour le monument Vercingétorix situé place de Jaude à Clermont-Ferrand. Bartholdi représente le fougueux chef des Arvernes à cheval, terrassant un soldat romain.

LA CALIFORNIE DE JADIS ET LA CALIFORNIE NOUVELLE

Deux tableaux exécutés suite au premier séjour de l’artiste aux États-Unis (1871). La Californie de jadis représente une scène tragique de la « Ruée vers l’or ». La Californie nouvelle chante les vertus du travail aux champs.

Edition #3 - Décembre 2015