Développement durable : les bonnes initiatives de la rentrée
En matière de développement durable, les initiatives ne manquent pas ! La Ville les met en place ou les soutient, pour marier urbanisme et nature : on pense biodiversité même dans la rue, opérations dans les écoles, transports en commun électriques et réduction des déchets au quotidien. Petit tour d’horizon de bonnes résolutions !
Préserver la biodiversité
Entre changement de pratiques culturales, diminution de l’utilisation de pesticides, protection et création de zones naturelles, des solutions existent, à tous les niveaux, en faveur de la préservation de la biodiversité et de la nature.
En voici quelques exemples :
- Application du principe du « zéro phyto » pour l’entretien des espaces verts. Différentes techniques alternatives sont utilisées : débroussaillage, désherbage mécanique, binage, sarclage, paillage des massifs pour limiter le développement des adventices et l’évaporation de l’eau, sablage des pieds d’arbres et des allées et désherbage thermique, le tout au moyen bien sûr de matériel adapté, comme le chalumeau thermique.
- Verdissement de l’espace public, avec un minimum de 5 % du montant global des travaux de voirie consacré à la création d’espaces verts
- Mise en œuvre d’un « Plan Bleu », qui vise à faire retrouver l’air libre aux cours d’eau du centre-ville
- Opération « un arbre un prénom » proposée aux jeunes parents, avec la plantation d'un arbre d'alignement ou de parc portant le nom de l'enfant, ou fourniture d'un arbre à planter dans le jardin privatif
- Création de micro jardins dans les écoles, de jardins familiaux, de lieux de convivialité et de jardins partagés : rue étroite et parc Saint-François-Xavier (gestion Ville), ainsi que rue de Schongau (gestion Pôle Habitat). Un quatrième jardin partagé va être aménagé place Billing en fin d’année 2018.
- Mise en place, depuis près de 10 ans, d’une réserve biologique dirigée (530 hectares) sur le massif forestier du Niederwald, au nord de la ville. Dans ce cadre, un réseau d'îlots de vieux bois a été institué par le plan de gestion. Le 25 juin dernier, le Conseil municipal a validé la transformation de cette mesure et la mise en place de deux îlots de sénescence (sans récolte de bois) pour une surface de 28,3 hectares.
Notre regard sur la nature en ville doit changer ! Acceptons d’être parfois entourés d’espaces verts moins « jardinés », où l’intervention de l’homme sera volontairement allégée.
(ex : fauches tardives, présence d’herbes folles au pied des arbres, etc.).