Espace d’art contemporain André Malraux
Il se peut qu’on s’évade en passant par le toit : la liberté invitée

Pour cette dernière exposition de l’année, l’Espace d’art contemporain André Malraux a l’honneur d’accueillir l’exposition Il se peut qu’on s’évade en passant par le toit, de Laure Tixier.

Que ce soit dans sa pratique du dessin ou dans ses expériences sculpturales, la question de l’enfermement est omniprésente. Elle est ici intimement liée à celle de l’enfance, et articulée avec l’exil forcé et l’envoi d’enfants dans la colonie pénitentiaire de Belle-île-en-mer dès 1880. Mais toujours, elle influence les dimensions, les textures et les couleurs des œuvres de l’artiste.

Le titre de l’exposition imaginé par Laure Tixier est un vers extrait du poème de Jean Genet Le condamné à mort. C’est une invitation à l’évasion, à l’élévation, à l’imagination. Il parle d’espérance, de fuite, de tentative, de tactique (itinéraire/plan), mais aussi d’architecture (toit).

Fortement documentée et ancrée dans l’Histoire, l’œuvre est engagée, conceptuelle et profondément humaniste. Aussi, par son exposition à l’Espace d’art contemporain André Malraux, elle nous invite à nous évader de tous les enfermements, tendant ainsi à nous rappeler à notre propre humanité.

Vous y rendre : jusqu’au 23 décembre 2018, à l’Espace d’art contemporain André Malraux

Edition #263 - Décembre 2018