À Colmar, des arbres remarquables ont pris racine

La nature est partout ! Colmar le sait bien, qui a laissé s’épanouir, en ville, divers arbres remarquables s’exposant aujourd’hui avec fierté aux yeux des passants.

 

Le Maclura

Situé boulevard du général Leclerc, cet arbre porte le nom du géologue américain W. Maclure, mort en 1840. Il appartient à la famille des Moracéae et est originaire d'Amérique. Son nom botanique est Maclura Aurantiaca du Nord.

Son nom français est « oranger des osages ». Cet arbre atteint 15 à 20 mètres. Sa cime est ample et arrondie. Son fruit globuleux présente à maturité l'aspect et la couleur d'une orange, mais n'est pas comestible. Sous nos climats tempérés, il mûrit rarement !

Le Cercis Siliquastrum

Son nom botanique est Cercis Siliquastrum. En français : arbre de Judée. Fleurissant en avril (c’est sa caractéristique principale), cet arbre ancestral déploie de très nombreuses fleurs d’un rose vif réunies en bouquets sur ses branches sombres, avant même l’apparition des feuilles.

L'arbre de Judée de la cour Waldner-Stephan est certainement l’arbre le plus ancien du Haut-Rhin. Il est en tout cas, de mémoire d'homme, le «vétéran» des arbres de Colmar. Datant de la fin du 18e siècle, il inspire à ce titre le respect.

Le séquoia

Le Sequoiadendron Giganteum, que l’on trouve à Colmar dans le parc du château d’eau, peut atteindre dans ses contrées d’origine (américaines) plus de 60 mètres de hauteur !

Le Séquoia est un arbre particulièrement ornemental, à l’écorce épaisse, fissurée, fibreuse et rougeâtre.

Le hêtre pleureur

Situé dans le parc Saint-François-Xavier, cet arbre atteint 25 à 30 mètres de hauteur. Les fortes branches du Fagus Sylvatica Pendula (son nom botanique) peuvent descendre jusqu'au sol, sa frondaison formant une impressionnante coupole ombragée.

Le Taxodium Distichum

Situé lui aussi dans le parc du château d’eau, il est originaire de la vallée du Mississipi. Si son nom botanique est Taxodium Distichum, on l’appelle, en français, cyprès tricolore ou cyprès des marécages…

On comprend ainsi aisément qu’il prospère dans les terres très humides. Introduit en Europe en 1640, cet arbre possède des excroissances racinaires caractéristiques, dites « pneumatophores », qui jaillissent du sol à côté de son pied et peuvent atteindre plus d'un mètre de hauteur. Ces racines aériennes jouent un rôle respiratoire.

Arbre caduc, le cyprès des marécages perd ses aiguilles en hiver.

Service des espaces verts :

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colmar.fr

Edition #261 - Août 2018