Groupe « Colmar ville verte, ouverte et solidaire »

Ce billet est écrit début août, pendant l’épisode caniculaire. Au moment où il sera lu, nous aurons sans doute déjà oublié que la chaleur était à peine supportable et nous reprendront nos habitudes. Cette période de forte chaleur est amenée à se répéter de plus en plus fréquemment et de manière beaucoup plus forte encore, nous préviennent les spécialistes.

Et pourtant, collectivement, nous ne faisons presque rien pour éviter le dérèglement climatique. Que ce soit au niveau international, national, local ou individuel, nous communiquons beaucoup, mais concrètement, il y a peu de changement. Les enjeux sont connus : il faut réduire la production des gaz à effet de serre. Ce principe devrait prévaloir à chaque décision.

Mais les habitudes sont telles que la plupart des politiques ont du mal à renouveler leur mode de penser : à Strasbourg on s’obstine à vouloir construire le GCO (grand contournement) malgré l’accumulation d’avis négatifs, à Colmar on investit 500 000€ pour une étude sur le barreau Sud alors qu’on baisse de 40 000€ de la subvention à l’association Espoir dont la mission est de venir en aide aux plus fragiles d’entre nous. Sommes-nous surs de faire les bons choix ?

 

Frédéric HILBERT - Caroline SANCHEZ

Edition #261 - Août 2018